exploration du monde [Angeler pv sen]

Je marchais tranquillement sur le toit a la recherche d'un coin calme pour profiter de la vue. Je m'adossa finalement a un arbre au bords du vide, les pieds pendant et le vent dans les cheveux.

"quelle belle vue... c'est presque un endroit parfait pour s'entrainer..."

je soupira devant mon manque de force et en voyant le chemin qu'il me restait encore a parcourir...en avais-je réellement la force? Bah...seul le temps me dirait sa et quoi qu'il arrive...pas question d'abandonner! Je serra le manche de mon katana et je soupira a nouveau...

-température idéale...

il me semblais l'avoir pensé mais ces mots m'avais échappés... La nuit étais déjà bien tombée ce qui causait un vent particulièrement doux... je me mis alors, me pensant seul, a réfléchir a voix haute...

-pfffff je me demande vraiment si c'était une bonne idée de venir ici...après tout je peut devenir puissant seul et cet endroit avais quelque chose qui me déplais un peu...je ne peut pas vraiment dire quoi...il y a quelque chose d'autre ici...

une présence me tira de ma réflexion mais je ne me décolla pas de l'arbre. Je décida alors de prendre ma guitare...la nuit étais bonne après tout.. je fis apparaitre un portail et en sortit ma guitare...

-yosh...

je lança alors le morceau habituel...triste et mélancolique...sombre et grave...le vent l'emportais tout autour du pensionnat...ou la plupart des élèves dormait déjà...comme une musique unique et protectrice...

Sen se leva. Cela faisait un moment qu'elle s'efforcer de regarder le plafond pour s'endormir, sans succès. Alors maintenant elle en avait un peu marre ! Une lumière pâle et diffuse s'imprégnait à l'atmosphère nocturne de la pièce. Quelle heure pouvait-il être ? Très tard ? Ou très tôt ? Quelle importance... Debout la jeune femme se dirigea vers la salle de bain pour boire un verre d'eau, puis elle prit la décision d'aller faire un tour ailleurs.
Ainsi elle n'allait pas rester en tenue de nuit, elle ouvrit sa penderie, et sortit quelques vêtements des plus simples : un vieux débardeur beige, et un slim violet. Devant son grand miroir elle fit une longue tresse pour pas que ses cheveux la dérange durant l'expédition nocturne.

La nouvelle pensionnaire ouvrit silencieusement la porte de sa chambre, qu'elle referma promptement à clé. Être vu dans le bâtiment des garçons en pleine nuit alors qu'on arbore le physique d'une fille... Sen se dirigea alors vers le haut du l'édifice, dans l'espoir de pouvoir atteindre le toit. Et après quelques longues minutes de déambulation dans le labyrinthe de couloir où régnait une luminosité quasi nulle -mais dont les yeux de Sen s'étaient heureusement habitués-, Sen monta un dernier escalier qui menait à une lourde porte, s'ouvrant sur un toit pour le moins déconcertant.
En effet, un toit c'est en général une surface lisse et immaculée recouvrant le haut d'un édifice. Or dans ce cas là, ce n'était pas du tout l'image de ce que Sen pouvait voir. Malgré la nuit elle pouvait discerner un grand bassin où nageaient paresseusement un grand nombre de poissons kaï, entouré d'un certain nombre de silhouette qui ressemblaient fortement à des arbres, même si de nuit elles paraissaient bien plus menaçantes.
L'astre lunaire brillait d'un doux aura, accompagnant la danse de l'or des nuits. Le calme et la paix étaient maîtres-mots de ce lieu insolites. Seul le vent parvenait à rompre musicalement ce silence par la douce chaleur de ses murmures envoutants.
Sen s'adossa à des troncs froids, s'adonnant au paysage céleste, et à l'enivrante étreinte de la nuit. Elle y glissa, de sorte à ce qu'elle se retrouve bientôt assise, seule.
Pourtant il manquait quelque chose à la sérénité de Sen. Le cocon de la nuit ne lui suffit pas. Elle plongea la main dans le bassin prêt d'elle, et bientôt l'élément aquatique vint recouvrir tout son corps, comme une nouvelle peau, fraîche et narcotique.

La jeune femme s'endormit sous l'œil protecteur de la lune, le souffle léger. Aucun son ne parvenait à elle, et ses rêves commencèrent à s'installer en ses pensées. Et elle n'entendit même pas l'homme arriver et s'installer à de l'autre côté du toit. La musique qui survint ne l'atteignait même pas, partie dans un monde onirique.
Mais même dans un rêve, un instint étrange que possède l'homme survint, et Sen ouvrit les yeux, sentant une présence, sans même savoir si elle était néfaste. Glissant une main sous l'eau du bassin, et se confondant avec les pulsations, elle put bientôt comprendre d'un son changeant se produisait, sûrement un instrument de musique.
Par sécurité vu qu'il ne fallait pas qu'on la trouve ici, Sen garda son enveloppe d'eau, empêchant tout bruit de son propre corps, et décida de ne pas bouger, restant sous la protection de l'arbre, et d'attendre que l'individu s'en aille... Elle se saisit tout de même de son katana qui était posé prêt d'elle, avec une discretion sans pareille.

Je resta la a jouer un long moment...quand je finis par en avoir marre, je renvoya ma guitare dans le portail...j'entendis un bruit, comme quelqu'un en train de nager. Je remis alors le fourreau de mon katana dans mon dos et me dirigea tranquillement vers le bassin...

-personne...étrange, mes sens ne me trompent pourtant jamais...

une vibration dans l'eau, une chose sortit a toute vitesse. Mon aura changea une seule seconde mais ce fut suffisant pour trancher la chose en deux. je possédais maintenant du sang sur toute ma tenue mais je sentais que ce n'étais pas finit. Ma lame, actuellement de couleur argentée sembla danser sous les reflet de la lune quand je trancha, par simple réflexe les 3créatures suivantes mais la quatrième vint planter ses crocs dans ma gorge alors que je lui porta un violent coup a la tête...

-je manque encore d'entrainement...

ne sentant plus rien...je rangea mon katana et je tomba au sol...

-pffff...ce n'étais que des poissons volants (une race carnivore)...comment il sont arrivés ici...

je me rappela alors que le toit étais censé être inaccessible car ces poissons servaient a des test...

-je m'excuserais demain...

ma tête se mit a tourner...

-j'aurais du être plus vigilant...

mon aura s'assombrit alors que je pris ma forme de démon, me sachant dans l'obscurité même si quelqu'un étais témoin de la scène il ne verrais pas grand chose...juste des ailes apparaitre. quand le poison fut éjecté je repris forme normale. Je me m'adossa a nouveau a un arbre. Je ne sait pas pourquoi...mais une envie me pris...je voulais jouer d'un harmonica...pourquoi? Je ne sais pas...mais l'envie étais réelle...léger soupir...je restai la, a observer l'eau...tranquillement...toujours couvert de sang...

Le calme et la douceur du lieu prit fin dans l'esprit de Sen bien rapidement. Elle était si bien, et pourtant un son parvint à ses oreilles. Son sombre sifflant; un sabre ?
Sen tressaillit et serra la poignée de son katana à l'affut du moindre son, puisque dans cette pénombre obscure, il était difficile de discerner les formes de ce qui nous entouraient.

Elle tendit donc l'oreille :
-Je manque encore d'entrainement...
*Son d'une personne qui s'écroule au sol*
-Pffff...ce n'était que des poissons volants... comment ils sont arrivés ici...
-je m'excuserais demain...
-j'aurais dû être plus vigilant...

Alors Sen se leva lentement, le katana à la main, et essaya de discerner ce qui se passait quelques mètres plus loin.
A la lueur lunaire, elle put bientôt qu'apercevoir une chose étrange : une silhouette humaine, sûrement masculine, entouré d'une espèce d'aura plus sombre que le fond nocturne que Sen pouvait voir. Puis deux grandes ailes apparurent sur son dos. Un instant plus tard tout cela disparut.
L'homme se releva et s'adossa à un arbre, face au bassin.
Sen jura intérieurement ! Un homme aux allures étranges se balançant la nuit avec un katana sur le toit d'un immeuble ! Et en plus maintenant la jeune femme ne pouvait sortir de sa cachette sous peine d'être vue...
Elle allait se repositionner comme précédemment, seulement l'eau, allié si présent aux yeux se Sen, la fit glisser, et elle tomba, le postérieur en premier. Le choc provoqua un bruit sourd dans la gorge de la nouvelle pensionnaire. L'homme avait du l'entendre.

Et par crainte, et réflexe, Sen sortit aussitôt et soudainement de derrière son arbre, katana en main, face au démon.
Au moins le bassin était proche, plein d'eau ; si rassurant. La porte pour redescendre les étages quant à elle était trop loin pour que le démon ne puisse rien faire pendant une éventuellement fuite. Mais qui a dit que Sen était du genre à fuir ? Personne.

L'arme tranchante en position de combat, le fille aux yeux brillant d'onyx crispa sa mâchoire.

je sentis alors une autre présence s'approcher...a son odeur actuelle une femme, le bruit d'une épée...

-bonsoir...

je me leva tant bien que mal en faisant disparaitre mon épée.

-si l'envie te prends réellement, tu peut me trancher, mais comme tu peux le voir, je ne suis pas vraiment en état de me battre.

je fis apparaitre de dans l'un de mes portail une lampe tempête qui éclaira faiblement mon visage, et le siens par la même occasion. Bien sur si je le devais il me faudrait une simple seconde pour arriver derrière elle maintenant que je l'avais en face. Mais je ne voulais pas me battre...de plus, je n'aimais pas me battre avec les femmes.

-tu es humaine après tout et je suis un démon alors fais ce que tu veux, je m'en fous.

j'en avais marre...je n'avais même pas réussis a stoppé 5 poissons et je voulais devenir fort...non...je me demandais si j'en étais vraiment capable alors que je me laissa retomber sur l'arbre. Le sang coulait toujours plus de ma gorge mais je ne m'en souciais déjà plus...

Au lieu de l'attaque à laquelle s'attendait la jeune femme, elle eut simplement droit à un : « bonsoir » las et monocorde. Puis l'homme se releva, et son arme luisante disparu dans les ténèbres de la nuit, ce qui en manqua pas d'impressionner Sen, qui vivait dans un monde rationnel un jour plus tôt. Les quelques paroles de l'individu vinrent briser cette stupéfaction :
-Si l'envie te prends réellement, tu peux me trancher, mais comme tu peux le voir, je ne suis pas vraiment en état de me battre.
Et bientôt ce fit une lueur blafarde qui vint éclairer les lieux, aveuglant une seconde la jeune femme puisqu'elle était habituée à la nuit depuis un bon moment. Celle ci baissa les épaules, comme déchargé d'un poids, et allait prendre la parole quand l'homme la coupa, toujours d'un ton las :
-Tu es humaine après tout et je suis un démon alors fais ce que tu veux, je m'en fous.
L'homme finit par s'écrouler, dos au tronc d'un arbre.

-Excusez moi monsieur, je ne voulais pas vous agresser, j'ai simplement eu peur que vous puissiez être une personne pouvant m'attaquer.
Elle rangea sa lame dans son fourreau, dans un son métalliquement agréable, puis elle s'approcha de lui, jusqu'à même s'agenouiller en face de lui.
-Vous devriez vous faire ausculter par un médecin, vous saignez beaucoup. Conseilla t-elle avec une voix douce et gentille.
-Vous permettez ? Excusez moi de nouveau, ça risque de bruler un peu...
Elle palpa de ses doigts froids les différents traces de crocs, puis elle appliqua une minuscule goutte d'eau sur chaque trou, qu'elle maintint en place malgré la température qui montait dans chaque goutte. C'est à dire que l'eau chauffait beaucoup, tout en gardant un aspect liquide et immobile.
Bientôt les quelques plaies furent purifiée à l'aide de la brulure, et le saignement stoppé.
-Voilà ! Déclara-t-elle, fière d'elle mais quelques gouttes de sueur sur le visage.

Sen se releva, puis donnait l'impression de vouloir repartir dans les couloirs pour atteindre sa chambre mais quelque chose l'en empêcha...

je la remercia d'un signe de tête et la laissa s'éloigner mais elle s'arrêta, je compris que quelque chose l'empêchait de bouger...

-on peut vraiment pas être tranquille.

je lui sauta dessus pour la faire bouger alors qu'une légère explosion eut lieux a cet endroit peu après. Je fis réapparaitre mon katana pour parer un projectile, j'ôtai ensuite le fourreau pour reculer vers elle, une fois a 2 mètres environ je lui dit:

-c'est bon, je m'en charge, je vais te rendre la pareille pour ma blessure.

je vis un mouvement alors je chargea. Il me fallut 2 secondes pour me retrouver derrière la chose et tenter de la trancher. Mais a ma grande surprise, ma lame fut parée par les crocs de la créature qui profita de cet instant pour me désarmer et jeter mon épée devant la jeune femme. Je mis alors un violent coup dans l'équivalent du menton de la créature pour faire une roulade sur le côté et récupérer mon katana je fis alors un mouvement rapide qui créa un mouvement d'air déstabilisant la créature et je plaça la lame devant moi en disant

-technique dite du loup noir, 1er mouvement mouvement.

je prononça le nom mentalement et mon aura s'assombrit alors que la tête de la créature se décrocha d'un coup. mon aura redevint normal en rangeant mon épée. En fait cette technique étais basée sur la vitesse, rien de plus, pendant que mon aura paralysait la cible un court instant je lui tranchais la tête et revenir a ma place. Mais pour pouvoir paralyser la cible l'augmentation de mon aura devait avoir un dosage parfait. j'étais après tout l'héritier d'un dojo. Je me tourna vers la jeune femme et lui demanda simplement:

-rien de cassé?

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